Ces petites boites plurent tout de suite.
C' est en s'en inspirant que les bijoutiers et orfèvres débordèrent d'imagination pour créer de nouveaux boîtiers en métal argenté, en argent et même en or.
A leurs étalages les chalands pouvaient admirer un choix considérable de porte-louis sous les formes et les décorations les plus variées. Les plus petits, munis d'un seul distributeur, unis, alvéolés, martelés et décorés de mille manières avaient la faveur des dames. Elles le portaient autour du cou, aussi certaines gravures seront de véritables petites oeuvres d'art. Un modèle toujours pour dame, mais plus important était destiné au sac à main. Il était lui aussi très apprécié, parce qu'il comportait un poudrier, un miroir, une case porte timbres-poste, une pince à billets (doux peut-être), et bien sûr un porte-louis.
Le choix des hommes portait davantage sur les modèles à deux logements de diamètres différents, destinés à accueillir les louis de 10 et de 20 francs. Ils les voulaient sobres et élégants, unis ou décorés de scènes de chasse, d'élevage, de moissons, de jeunes femmes dans le style très particulier de l'Art nouveau, ou plus classiques et géométriques, dans le style Arts déco .
D'autres encore étaient gravés au nom ou aux initiales du propriétaire. On rencontrera encore des boîtiers métalliques de formes rondes carrées ou triangulaires, en poire en rognon ou en coeur, réalisés dans des métaux enrichis de laque, de vermeil, damasqinés ou niellés, comptant trois et même quatre distributeurs, on rencontrera quelquefois le signature du graveur Dropsy.